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Projet européen sur la sécurité des passeports

Des chercheurs de l'Institut Fraunhofer de traitement graphique des données (IGD) de Darmstadt (Hesse) travaillent, dans le cadre du projet européen "FIDELITY", sur de nouveaux moyens de protection des documents de voyage. Ils se focalisent sur l'acte de naissance, généralement demandé lors d'une procédure d'obtention d'un premier passeport.

Crédits : thrualensLe problème réside dans le nombre important de variantes du document d'acte de naissance : 10.000 aux Etats-Unis, et une situation comparable en Europe. Actuellement, une fois le premier passeport émis, celui-ci est valable même si des vérifications a posteriori prouvent que l'acte de naissance était falsifié.

Pour augmenter le niveau de sécurité des actes de naissance, les chercheurs intègrent à l'acte de naissance un code-barres, très proche de celui identifiant les produits de consommation dans les supermarchés. Si un fonctionnaire d'état civil souhaite vérifier l'authenticité de l'acte de naissance, le code-barres peut être lu par un ordinateur, afin de comparer les données contenues et ce qui est inscrit sur le document.

Le projet "FIDELITY" est soutenu par le 7e programme-cadre de la Commission européenne (FP7). Il a pour but d'analyser le cycle de vie du passeport biométrique, de relever les vulnérabilités du circuit actuel et de proposer des solutions pour y remédier. Cela inclut par exemple :

  • la sécurisation du processus d'émission (authentification des documents demandés, prévention contre l'usurpation d'identité) ;
  • l'amélioration de la sécurité du passeport biométrique et de son utilisabilité (processus d'authentification, de vérification de la pièce d'identité, précision de la biométrie, gestion des certificats et de l'accès à des bases de données distantes) ;
  • une meilleure gestion des passeports perdus ou volés ;
  • la garantie de la confidentialité dans toutes les phases du cycle de vie du document (anonymisation systématique des données et séparation des flux de données).

Le consortium réunit des multinationales, des PME, des instituts de recherche, des experts et des institutions publiques. On y retrouve par exemple Safran, Thalès et le Ministère de l'Intérieur français.

Site du projet : http://www.fidelity-project.eu

Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/76061.htm