Empreintes digitales - Forme de la main - Visage - Iris - Rétine - Réseau veineux - Analyse comportementale - Voix - Signature dynamique - Frappe au clavier - Démarche ...

Aujourd'hui, le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD) a adopté son avis sur la
proposition modifiée de la Commission d'un règlement du Parlement européen et du Conseil
relatif à la création du système 'EURODAC' pour la comparaison des empreintes digitales des
demandeurs d'asile.
Un ajout important à la proposition modifiée est l'accès aux données EURODAC par les autorités
répressives. Même si le CEPD comprend que l'existence d'une base de données d'empreintes digitales
peut représenter un outil supplémentaire utile dans la lutte contre la criminalité, il considère que cette
modification constitue une intrusion grave dans les droits d'un groupe de personnes vulnérables en quête
de protection, et demande si un tel accès est vraiment nécessaire.
Par exemple, si une empreinte digitale est relevée sur le lieu d'un délit, les demandeurs d'asile pourront
potentiellement être identifiés grâce aux données EURODAC, tandis que d'autres personnes y
échapperont parce que ce type de données n'est pas disponible pour tous les autres groupes de la
société.
Le CEPD souligne qu'un certain nombre d'instruments juridiques déjà existants permettent à un État
membre de consulter les empreintes digitales et d'autres données détenues par les autorités répressives
d'un autre État membre. La Commission n'a pas apporté la preuve que ces instruments sont insuffisants,
ni démontré toute autre raison de fond pour laquelle l'accès aux données des demandeurs d'asile est
nécessaire.

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