Biométrie dans une voiture sur trois en 2025
Mesure du pouls, reconnaissance gestuelle ou vocale, contrôle de l’iris et de l’empreinte digitale… en 2025 un véhicule sur trois sera équipé de capteurs biométriques d’après une récente étude.
La voiture de demain sera probablement électrique, partagée et autonome. Mais aussi envahie de capteurs biométriques. D’après une récente étude du cabinet de conseil Frost & Sullivan : en 2025, une voiture sur trois en sera équipée. C’est le rapprochement entre des entreprises spécialisées dans les wearables dans le domaine de la santé et des fabricants de composants automobiles qui annoncerait l’arrivée de la biométrie dans les véhicules du futur.
Selon l’étude, la technologie biométrique dans les véhicules servira à la fois à identifier le conducteur et à contrôler son humeur et sa santé pour prévenir des situations à risque. Vérification de l’empreinte digitale, de l’iris de l’oeil, reconnaissance gestuelle ou vocale : le propriétaire de la voiture aura plusieurs moyens de prouver son identité. L’automobile s’assurera par la suite que la personne derrière le volant est en bonne santé et apte à conduire en monitorant le pouls, mesurant le niveau de stress, de fatigue, et en surveillant les paupières et expressions du visage.
Le rapport citent notamment trois start-up dont les produits pourraient transformer l’automobile en ce sens s’ils y étaient intégrés. Empatica (que L’Atelier a déjà évoqué) développe aujourd’hui une montre intelligente capable d’anticiper les crises d’épilepsie. La jeune pousse Optalert utilise des rayons à infrarouge pour surveiller les yeux du conducteur et détecter les signes de somnolence. Enfin, Sober Steering propose depuis plusieurs années déjà des capteurs dans le volant pour mesurer le taux d’alcoolémie du chauffeur.
La voiture connaîtra tellement bien son conducteur qu’elle pourrait aussi contribuer à son bien-être en enclenchant sa chanson préférée par exemple ou encore en adaptant le siège et les rétroviseurs automatiquement comme c’est déjà le cas parfois grâce à des préréglages. Cette quantité incroyable de données collectées par la voiture connectée vaut de l’or, à condition pour les constructeurs de savoir les monétiser et pour les conducteurs d’accepter de les partager !
Source : http://www.atelier.net