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France - Une nouvelle application d'identité numérique

Le gouvernement prépare sa nouvelle application d'identité numérique

La nouvelle carte d'identité biométrique. - Ministère de l'Intérieur
La nouvelle carte d'identité biométrique. - Ministère de l'Intérieur

L'exécutif veut offrir une application qui pourrait être utilisée pour accéder à des services publics comme privés. Elle s'appuie sur la nouvelle carte d'identité numérique.

Le décret a été publié le 26 avril, Jean Castex et Gérald Darmanin ont signé un texte autorisant la création d'un nouveau système baptisé Service de garantie de l'identité numérique (SGIN).

Le but: créer une application mobile pour scanner les informations de la nouvelle carte d'identité biométrique afin de les utiliser pour se connecter à des services publics ou privés.

Le texte vient par ailleurs abroger un décret datant de 2019 actant la création d'Alicem, une première tentative d'application d'identité numérique, à l'époque basée sur nos passeports biométriques et sur la reconnaissance faciale, finalement abandonnée.

Si le ministère de l'Intérieur n'a pour l'heure pas communiqué autour du nouveau projet, le décret apporte quelques précisions.

Avec la future application (facultative), les détenteurs de la nouvelle version de la carte d'identité - au nouveau format et stockant numériquement les données liées à son détenteur - pourront scanner le document grâce à la puce NFC de leur smartphone. La même qui est utilisée pour le paiement mobile ou pour accéder à certains transports en commun.

Nom, prénom, photo et adresse mail

D'après le texte, l'application associée au SGIN pourra traiter de nombreuses données personnelles comme le nom, le prénom, la date de naissance, l'adresse, la photo, l'adresse mail ou encore l'adresse postale.

Après la controverse autour de l'utilisation de la reconnaissance faciale par Alicem, le gouvernement semble avoir voulu limiter la collecte de données biométriques: l'image numérisée des empreintes digitales, stockée sur la carte d'identité biométrique, n'est ainsi pas enregistrée par l'application.

L'étendue des usages possibles d'une telle application est encore difficile à établir, mais elle pourrait être large. Ce nouveau système pourrait notamment constituer une solution dans le cadre de la difficile lutte contre l'exposition des mineurs à la pornographie en ligne.

D'après le décret, l'application "permet à l'usager, notamment, de générer des attestations électroniques comportant les seuls attributs d'identité dont il estime la transmission nécessaire aux tiers de son choix".

Dans les faits, il pourrait donc être possible de générer une attestation officielle pour prouver sa majorité, sans pour autant transmettre sa pièce d'identité aux éditeurs de telles plateformes, limitant ainsi les risques en matière de gestion des données personnelles.

Source : https://www.bfmtv.com