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L'identité numérique comme facteur d'inclusion sociale

La Banque Mondiale, via de nouvelles solutions technologiques, entend donner une identité officielle au milliard d'individus qui n'en ont pas.

Plus d'un milliard de personnes à travers le monde ne peuvent prouver leur identité auprès d'aucune administration. Et si ce nombre est deux fois moins important qu'en 2015, cela représente toujours un individu sur sept dont l'existence n'est enregistrée nulle part : pas d'acte de naissance, d'état civil ou d'autre pièce d'identité officielle. Près de la moitié de ces « invisibles » vivent en Afrique Subsaharienne. L'Asie en concentre également une part importante. La Banque Mondiale entend y remédier grâce au numérique : Identification For Development (ID4D) est un programme de réintégration de cette partie de la population. L'objectif est de lui permettre d'accéder à des services tels que l'éducation, l'emploi, le droit, la santé ou même la finance. Car qui dit absence d'identité officielle dit aussi, par exemple, impossibilité d'ouvrir un compte bancaire ou d'obtenir un crédit. Les technologies d'enregistrement des données biométriques sont une des solutions possibles. Au Pakistan, l'identité biométrique garantit notamment l'émancipation des femmes, en leur permettant de recevoir directement les transferts en espèces et d'en disposer librement. Au Nigeria, le numéro national d'identité donne accès à  une « smartcard » qui fait également office de carte bancaire. Avec un conseil de neuf experts et plus de 500 millions de dollars déjà investis en faveur des pays africains, ID4D veut donner à chacun une identité légale d'ici 2030 et avancer dans la voie de la réalisation des 17 objectifs de développement durable énoncés par l'Organisation des Nations Unies.

Source : https://atelier.bnpparibas/fr Rédigé par Marie-Eléonore Noiré