Si les technologies qui font la biométrie sont loin d’avoir toutes atteint le stade de la maturité, l’empreinte digitale, la reconnaissance faciale et la reconnaissance de l’iris font leurs preuves sur le terrain. Pour leurs services en ligne, des premières banques françaises les adoptent avec prudence afin d’éviter de complexifier les procédures d’authentification. La future norme FIDO 2 lancée par l’Alliance du même nom permettra de s’identifier sur n’importe quel service en ligne grâce à la reconnaissance faciale ou l’empreinte digitale sur mobile. Pour sa part, la reconnaissance de l’iris permettra l’authentification forte nécessaire dans les paiements. En clair, l’usage des technologies d’empreinte digitale et de reconnaissance faciale est appelé à se généraliser avec l’authentification forte des services bancaires en ligne. Les premiers déploiements ont déjà eu lieu à la Société Générale et chez LCL. Selon un récent sondage effectué par la Société Générale, la reconnaissance faciale serait utile aux yeux d’un Français sur deux (51%), une innovation de rupture porteuse de promesses en termes de sécurité, de gain de temps et de simplicité, à condition toutefois de rassurer les clients. Quant à elle, la biométrie vocale basée sur la reconnaissance de la voix va devoir probablement attendre encore son heure. Le pilote Talk to Pay de la Banque Postale n’a toujours pas convaincu alors que la reconnaissance de l’empreinte mobile a été retenue par plusieurs banques aux Etats-Unis. Cette conférence permettra de faire le point sur les technologies en présence et leurs usages. |
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