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ISORG en liquidation judiciaire

La société grenobloise d'électronique organique, Isorg, a été placée en liquidation judiciaire. Elle avait été créée en 2010 et avait fait construire, une antenne, en 2016, à Limoges. Son essor a été fulgurant, sa chute est brutale, des millions d'euros ont été injectés dans ce projet.

Son avenir semblait prometteur et pourtant, tout ne s'est pas passé comme prévu. Le pari de l'entreprise Isorg était de devenir le leader de l'électronique organique made in France.

Des investissements colossaux

En 2016, la société localise sa production au technopôle Ester de Limoges. Les investisseurs affluent. La Banque Publique d'Investissement (BPI) devient le premier actionnaire et injecte plus de 30 millions d'euros. 

En 2021, un petit capteur fait la renommée de l'entreprise. Il obtient même une certification du FBI. "Au lieu d'avoir un gros bloc comme ceux qu'on a dans les aéroports, pour venir prendre des empreintes digitales, on va se retrouver avec un format qui sera comparable à celui d'un smartphone sur lequel, en appliquant le doigt, on vient récupérer l'image de l'empreinte digitale", expliquait le 5 mars 2021, Nicolas Bernardin, responsable du développement commercial d'Isorg.

Suite d'échecs

Ces dernières années ont été décisives : le Covid d’abord, puis un échec technique d'un capteur si populaire et enfin, une liquidation judiciaire.

« Une entreprise de la taille d'Isorg, avait du mal à suivre le rythme et les exigences de clients de cette ampleur. » Cédric Laming directeur général d'Isorg

« Il y a eu, à la fin de l'année dernière, un double constat : un constat échec technique sur ce produit, qui est lié à des ruptures technologiques sur le marché des écrans de téléphones portables. Ça, c'est la première chose. Et puis, il y a aussi en parallèle, la prise de conscience qu'une entreprise de la taille d'Isorg avait du mal à suivre le rythme et les exigences de clients de cette ampleur », analyse Cédric Laming, directeur général d'Isorg.  

La fin de l’entreprise est actée pour le 12 juillet. Les cinquante salariés devront retrouver une activité et le site limougeaud, lui, est en attente d'un nouvel acquéreur.

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr