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L'accès aux empreintes se fera sous condition

Les policiers européens devraient avoir accès aux empreintes digitales des demandeurs d'asile contenues dans la base de données Eurodac.

Ce sera le cas seulement si les données personnelles de ces personnes sont dûment protégées, a souhaité mardi une commission du Parlement européen.

La commission des Libertés civiles du Parlement européen a donné ainsi son feu vert, sous condition, à une demande des gouvernements des 27 pays de l'UE. Ces derniers souhaitaient que la base de données Eurodac qui, depuis 2003, stocke les empreintes digitales des demandeurs d'asile âgés de plus de 14 ans, puisse être utilisée par leurs services de police.

Le vote de la commission des Libertés civiles, acquis par 41 voix contre 11 et quatre abstentions, devrait permettre de «renforcer la sécurité dans l'UE», a expliqué l'eurodéputée conservatrice roumaine, Monica Luisa Macovei, qui a soutenu le texte devant cette commission. «Dans les cas d'actes terroristes ou de crimes graves, les forces de police pourront comparer les empreintes digitales des scènes de crime avec celles contenues dans Eurodac, afin d'identifier, de manière plus efficace et rapide, les suspects, les victimes et les témoins», a-t-elle ajouté.

Les parlementaires européens ont néanmoins introduit des sauvegardes plus strictes que celles proposées à l'origine, en vue de protéger les données des demandeurs d'asile et d'assurer qu'ils sachent que ces données pourraient être utilisées «non seulement pour l'indentification mais également à des fins répressives».

Le texte voté mardi doit maintenant faire l'objet de négociations avec les capitales européennes avant d'être soumis aux eurodéputés dans leur ensemble.

(afp)