Articles d'actualités sur la biométrie
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UE - Un rapport se penche sur les techniques biométriques
Un rapport sur les techniques biométriques, remis à deux commissions parlementaires par des chercheurs autrichiens, propose de durcir certains pans du projet de législation encadrant l'usage de l'intelligence artificielle et d'élargir d'autres usages.
Le projet de législation européenne sur l'intelligence artificielle (IA), présenté en avril, a terminé sa phase de consultation publique. Le texte, qui ambitionne de réguler les usages de l'IA pour protéger les citoyens européens en adoptant une approche basée sur les risques, en prohibant et en restreignant certaines pratiques, est désormais entre les mains du Parlement et du Conseil.
BehavioSec obtient des brevets américains pour l'authentification mobile et la détection des activités d'ingénierie sociale
La société élargit son portefeuille de brevets avec des capacités uniques doublant la visibilité des téléphones Android et améliorant la détection des fraudes d'ingénierie sociale, des chevaux de Troie d'accès à distance (RAT), et du vol d'appareil
SAN FRANCISCO--(BUSINESS WIRE)--BehavioSec, le pionnier et chef de file des technologies de biométrie comportementale et d’authentification continue, annonce aujourd'hui avoir obtenu deux nouveaux brevets américains pour sa méthode novatrice de vérification de l'identité des utilisateurs et la détection des fraudes. Depuis sa création en 2008, BehavioSec a obtenu 24 brevets américains, témoignant ainsi de l'engagement renouvelé de la société en matière d'innovation et de développement des technologies de biométrie comportementale. Grâce à ce nouvel ajout à son portefeuille de brevets, la technologie BehavioSec optimisera la protection des identités numériques et les consommateurs sur dispositifs mobiles contre des attaques d'ingénierie sociale de plus en plus sophistiquées, et contribuera à stopper les fraudes avant que les préjudices ne soient portés.
Aujourd'hui, BehavioSec protège déjà plus de 180 millions de personnes et 20 milliards de transactions annuelles à l'échelle mondiale. Malgré tout, à l'heure où les dispositifs mobiles sont de plus en plus utilisés pour effectuer des transactions financières et pour accéder à des informations de compte, particuliers et institutions laissent la sécurité passer au second plan et accordent davantage d'attention à l'aspect pratique et à l'expérience utilisateur. Le nouveau brevet BehavioSec US20200074053A1 représente un grand pas en avant dans la protection des 3 milliards de dispositifs Android utilisés aujourd'hui. La technologie sur laquelle repose ce brevet permet aux clients de BehavioSec de doubler les informations exploitables recueillies à chaque frappe sur Android – sans friction, latence, ou collecte intrusive des données. Cette nouvelle technologie met instantanément en correspondance les identités numériques mobiles avec leurs profils comportementaux inhérents et uniques – les protégeant ainsi contre les fraudes telles que les chevaux de Troie bancaires, les attaques d'accès à distance, le vol de dispositifs, et les escroqueries d'ingénierie sociale.
Visa et Mastercard concluent de nouveaux accords pour déployer la biométrie
Visa et Mastercard ont conclu de nouveaux partenariats pour déployer la biométrie dans de nouvelles régions du monde.
Mastercard et Visa ont annoncé avoir conclu de nouveaux partenariats pour déployer plus largement l’authentification biométrique. Des nouveaux accords qui pourraient leur permettre de tirer profit de cette tendance émergente.
Des nouveaux partenaires aux côtés de Visa et Mastercard pour s’ouvrir à d’autres marchés
Les deux entreprises s'ouvrent davantage à la biométrie. D’un côté, Mastercard s’associe à FinGo, la première plateforme d’authentification d’identité biométrique et de paiement au monde. Ce partenariat permettra à cette dernière d’accéder aux services de passerelle de paiement Mastercard Paiements Services Gateway (MPSG) en marque blanche, c’est-à-dire qu’elle pourra utiliser des éléments de Mastercard sans citer la firme.
Facebook a collecté illégalement des données de reconnaissance faciale en Corée du Sud
Le réseau social a écopé d'une amende de 4,7 millions d'euros pour avoir collecté 200.000 modèles de reconnaissance faciale sans aucun consentement de la part de ses utilisateurs sud-coréens.
Le réseau social Facebook a écopé d’une amende de 6,46 milliards de won coréens, soit 4,7 millions d’euros, pour avoir collecté des données de reconnaissance faciale sur ses utilisateurs en Corée du Sud.
Cette décision de justice a été annoncée par la Commission de la protection des informations personnelles coréenne. Cette instance avait ordonné, en 2020, une enquête sur plusieurs géants du web afin de déterminer si les lois concernant les données personnelles étaient respectées pour les utilisateurs du pays.
200.000 données illégalement collectées
Pourquoi la biométrie devrait-elle donner un coup de pouce à la carte bancaire ?
Pour payer sans contact au-delà de 50 €, deux banques proposent la vérification des empreintes digitales sur leurs cartes.
La crise sanitaire aura accéléré le succès du paiement sans contact. Les Français sont désormais les principaux utilisateurs de ce système en Europe, selon les professionnels du secteur.
Mais un plafond subsiste. Au-delà 50 €, le propriétaire de la carte bancaire doit saisir son code à quatre chiffres. Pour tenter de réduire les obstacles à la rapidité du sans contact, plusieurs banques (BNP Paribas et Crédit Agricole) commencent à proposer des cartes dotées d’un capteur d’empreintes digitales. La technologie biométrique, logée dans l’épaisseur de la carte, est signée de l’entreprise française Thalès.
Concurrencer les Gafam a un prix
Carte bancaire biométrique : à quoi ça sert ?
Déjà introduite par BNP Paribas, la carte bancaire biométrique débarque en septembre dans les caisses régionales du Crédit Agricole. Comment fonctionne-t-elle ? Combien coûte-t-elle ? Et, surtout, a-t-elle réellement un intérêt pour les usagers bancaires ?
De bleue à biométrique. En l’espace de 50 ans, la carte bancaire s’est imposée comme le moyen de paiement préféré des Français pour leurs transactions du quotidien. L’an dernier, plus d’un achat sur deux a été réglé par carte bancaire, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France, avec une montée en puissance du paiement sans contact, dopé par le relèvement à 50 euros de son plafond. Nouvelle étape : quelques banques promeuvent désormais une nouvelle façon de payer en « sans contact » en utilisant une carte biométrique.
Qu’est-ce que c’est une carte bancaire biométrique ?
La carte biométrique est une alternative au code secret à 4 chiffres pour sécuriser un paiement en magasin. Tout comme le passeport biométrique, la carte bancaire contient l’empreinte digitale de son propriétaire. Elle est comparée à chaque transaction avec celle de la personne qui veut se servir de la carte. Si les deux empreintes sont identiques, l’achat est accepté. Sinon le paiement est refusé.
La reconnaissance faciale n’est pas épargnée par les fraudes
Les technologies de reconnaissance faciale sont trompées à la fois par des fraudeurs et des activistes des libertés individuelles.
« Certaines technologies sont trop facilement détournées, et aucune réglementation ou évolution de la conception ne peut les empêcher de porter atteinte à nos droits. Nous pensons que c’est le cas des outils de surveillance qui permettent la collecte et le traitement à distance en masse de données biométriques, ainsi que la surveillance ciblée discriminatoire », avertit la Ligue des droits de l’Homme dans un appel pour l'interdiction mondiale du recours à la reconnaissance faciale et à la reconnaissance biométrique signé par plus de 170 organisations de la société civile.
Si le monde associatif évoque des risques liés à la surveillance, ce ne n’est pas la seule menace planant autour de ces systèmes biométriques. L’entreprise d'identité en ligne ID.me Inc., qui vérifie les identités numériques pour le compte de 26 États américains, affirme repérer des tentatives d'usurpations et de créations d’identité. En juillet 2021, l’entreprise confie au Wall Street Journal avoir recensé plus de 80 000 tentatives frauduleuses entre juin 2020 et janvier 2021 au sein des agences gouvernementales américaines pour lesquelles elle travaille.