Articles d'actualités sur la biométrie
Pour vous tenir informer des nouveautés et tendances du marché de la biométrie. Nouvelles technologie, nouvelles applications...
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Quand nos faits et gestes sont observés en permanence
Synthèse de l’étude de TA-SWISS « Reconnaissance automatisée de la voix, de la parole et du visage : défis techniques, juridiques et sociétaux »
La fondation pour les choix technologiques TA-Swiss a rendu son rapport sur la reconnaissance biométrique. Après trois ans de travail, les experts veulent fixer des garde-fous, voire interdire certaines pratiques, pour rendre ces technologies, imparfaites en matière de sécurité, pour les rendre utilisables.
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ICO met en garde les entreprises sur les technologies d’analyse émotionnelle
L’Information Commissioner’s Office (ICO) a demandé aux entreprises de se tenir à l’écart des technologies d' »analyse émotionnelle » sous peine d’amendes, en raison de la nature « pseudo-scientifique » de ce domaine.
C’est la première fois que le régulateur émet un avertissement général sur l’inefficacité d’une nouvelle technologie, a déclaré Stephen Bonner, commissaire adjoint, mais cet avertissement est justifié par le préjudice qui pourrait être causé si les entreprises prenaient des décisions importantes sur des données dénuées de sens.
L’Information Commissioner’s Office (ICO) est une autorité de régulation indépendante du Royaume-Uni en matière de protection des données et de droit à l’information. Il défend les droits à l’information dans l’intérêt du public et la confidentialité des données pour les particuliers.
Les entreprises qui n’agissent pas de manière responsable, présentant des risques pour les personnes vulnérables, ou qui ne répondent pas aux attentes de l’ICO feront l’objet d’une enquête.
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L’authentification biométrique pourrait être le talon d’Achille de la sécurité du Métavers
Trend Micro Incorporated présente les résultats d’un nouveau rapport de recherches intitulé « Leaked Today, Exploited for Life : How Social Media Biometric Patterns Affect ». Ce dernier porte sur le risque crée par la publication insouciante de données biométriques sur les réseaux sociaux dont le Métavers. Trend Micro définit le Métavers comme « un environnement d’exploitation distribué dans le cloud, multifournisseur, à la fois immersif et interactif auquel les utilisateurs peuvent accéder via différents types d’appareils connectés ».
Ainsi, les personnes malveillantes capables de se faire passer pour des individus dans cette nouvelle itération du web pourraient accéder à de multiples informations sensibles : des comptes bancaires en ligne aux banques de crypto-monnaies, en passant par les données d’entreprises.
Comme le souligne le rapport de Trend Micro, les acteurs de la menace pourraient utiliser des données biométriques volées ou ayant fait l’objet de fuites pour tromper les appareils connectés, tels que les casques VR/AR, et s’identifier sous l’identité d’un autre individu. Un acte de malveillance qui ouvrait la porte au vol de données, à la fraude, à l’extorsion, etc.
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Carte Vitale biométrique ou e-carte vitale
Va-t-on devoir choisir ?
IMBROGLIO Carte Vitale numérique d’un côté, biométrique de l’autre, les annonces se succèdent mais personne ne comprend vraiment pourquoi les deux projets coexistent simultanément
Avènement de la e-carte Vitale d’un côté, lancement du projet de carte Vitale biométrique de l’autre, il est difficile de s’y retrouver dans les différents projets et d’imaginer laquelle sera indispensable aux Français demain.
Les deux projets sont différents, sur le plan technologique, mais également sur leurs finalités : « La potentialité des deux projets à se gêner est évidente et déjà pointée du doigt », explique Nicolas Klein, sociologue du travail, spécialiste de la carte Vitale.4
Pour Bruno Salgues, ex-directeur d’étude dans les écoles d’ingénieur des Mines, Ponts et Télécoms, spécialiste des technologies autour de la santé, « on paye encore aujourd’hui les problèmes de conception identifiés dès les années 1980 ».
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La Défenseure des droits ne croit pas à l’interdiction totale de la biométrie
La Défenseure des droits Claire Hédon publie le 6 octobre prochain une enquête inédite sur la perception du développement des technologies biométriques en France. Il en ressort que « les Français plaident pour un renforcement de leur encadrement juridique », tout en accordant aux institutions régaliennes une certaine « confiance (…) pour qu’elles en aient une utilisation raisonnée ».
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La reconnaissance biométrique dans l’espace public
30 propositions pour écarter le risque d’une société de surveillance
Interdire la reconnaissance faciale en temps réel dans l’espace public tout en permettant une série d’expérimentations strictement encadrées sur trois ans
Le Sénat considère qu’il devient de plus en plus urgent de « construire une réponse collective à l’usage des technologies de reconnaissance biométrique dans l’espace public afin de ne pas être, dans les années à venir, dépassés par les développements industriels ». Les débats semblent n’opposer que ceux qui voudraient tout interdire à ceux considérant qu’il faudrait généraliser la reconnaissance biométrique dans l’espace public. Ses déploiements sur le territoire national, très peu nombreux, « s’effectuent aujourd’hui en France sans encadrement juridique spécifique, ni réflexion éthique collective », estime le rapport.
Parmi les techniques biométriques destinées à « reconnaître un individu à partir de ses caractéristiques physiques, physiologiques ou comportementales », celle de la reconnaissance faciale soulève le plus de débats. Tout d’abord, il convient de différencier la reconnaissance faciale selon qu’elle sert à authentifier ou bien à identifier. Toutes deux fonctionnent à partir du visage d’une personne « d’abord capté et transformé en un modèle informatique dénommé gabarit » qui est ensuite comparé, grâce à un algorithme d’intelligence artificielle, soit au gabarit préétabli utilisé par la personne qui se présente – et la reconnaissance faciale sert ici à s’authentifier –, soit à d’autres gabarits répertoriés dans des bases de données – et la reconnaissance faciale sert alors à identifier (voir La rem n°52, p.106).