Articles d'actualités sur la biométrie
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Facebook a collecté illégalement des données de reconnaissance faciale en Corée du Sud
Le réseau social a écopé d'une amende de 4,7 millions d'euros pour avoir collecté 200.000 modèles de reconnaissance faciale sans aucun consentement de la part de ses utilisateurs sud-coréens.
Le réseau social Facebook a écopé d’une amende de 6,46 milliards de won coréens, soit 4,7 millions d’euros, pour avoir collecté des données de reconnaissance faciale sur ses utilisateurs en Corée du Sud.
Cette décision de justice a été annoncée par la Commission de la protection des informations personnelles coréenne. Cette instance avait ordonné, en 2020, une enquête sur plusieurs géants du web afin de déterminer si les lois concernant les données personnelles étaient respectées pour les utilisateurs du pays.
200.000 données illégalement collectées
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Pourquoi la biométrie devrait-elle donner un coup de pouce à la carte bancaire ?
Pour payer sans contact au-delà de 50 €, deux banques proposent la vérification des empreintes digitales sur leurs cartes.
La crise sanitaire aura accéléré le succès du paiement sans contact. Les Français sont désormais les principaux utilisateurs de ce système en Europe, selon les professionnels du secteur.
Mais un plafond subsiste. Au-delà 50 €, le propriétaire de la carte bancaire doit saisir son code à quatre chiffres. Pour tenter de réduire les obstacles à la rapidité du sans contact, plusieurs banques (BNP Paribas et Crédit Agricole) commencent à proposer des cartes dotées d’un capteur d’empreintes digitales. La technologie biométrique, logée dans l’épaisseur de la carte, est signée de l’entreprise française Thalès.
Concurrencer les Gafam a un prix
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Carte bancaire biométrique : à quoi ça sert ?
Déjà introduite par BNP Paribas, la carte bancaire biométrique débarque en septembre dans les caisses régionales du Crédit Agricole. Comment fonctionne-t-elle ? Combien coûte-t-elle ? Et, surtout, a-t-elle réellement un intérêt pour les usagers bancaires ?
De bleue à biométrique. En l’espace de 50 ans, la carte bancaire s’est imposée comme le moyen de paiement préféré des Français pour leurs transactions du quotidien. L’an dernier, plus d’un achat sur deux a été réglé par carte bancaire, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France, avec une montée en puissance du paiement sans contact, dopé par le relèvement à 50 euros de son plafond. Nouvelle étape : quelques banques promeuvent désormais une nouvelle façon de payer en « sans contact » en utilisant une carte biométrique.
Qu’est-ce que c’est une carte bancaire biométrique ?
La carte biométrique est une alternative au code secret à 4 chiffres pour sécuriser un paiement en magasin. Tout comme le passeport biométrique, la carte bancaire contient l’empreinte digitale de son propriétaire. Elle est comparée à chaque transaction avec celle de la personne qui veut se servir de la carte. Si les deux empreintes sont identiques, l’achat est accepté. Sinon le paiement est refusé.
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La reconnaissance faciale n’est pas épargnée par les fraudes
Les technologies de reconnaissance faciale sont trompées à la fois par des fraudeurs et des activistes des libertés individuelles.
« Certaines technologies sont trop facilement détournées, et aucune réglementation ou évolution de la conception ne peut les empêcher de porter atteinte à nos droits. Nous pensons que c’est le cas des outils de surveillance qui permettent la collecte et le traitement à distance en masse de données biométriques, ainsi que la surveillance ciblée discriminatoire », avertit la Ligue des droits de l’Homme dans un appel pour l'interdiction mondiale du recours à la reconnaissance faciale et à la reconnaissance biométrique signé par plus de 170 organisations de la société civile.
Si le monde associatif évoque des risques liés à la surveillance, ce ne n’est pas la seule menace planant autour de ces systèmes biométriques. L’entreprise d'identité en ligne ID.me Inc., qui vérifie les identités numériques pour le compte de 26 États américains, affirme repérer des tentatives d'usurpations et de créations d’identité. En juillet 2021, l’entreprise confie au Wall Street Journal avoir recensé plus de 80 000 tentatives frauduleuses entre juin 2020 et janvier 2021 au sein des agences gouvernementales américaines pour lesquelles elle travaille.
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Thales authentification biométrique vocale
Thales soutient les opérateurs de téléphonie mobile grâce à une authentification biométrique vocale avancée
- La nouvelle solution s'intègre aux processus d'inscription des centres d'appels existants.
- Cette fonctionnalité totalement transparente pour les utilisateurs permet aux opérateurs de se concentrer sur l'amélioration du service.
- L’authentification biométrique vocale de Thales permet à la fois la détection des fraudes et l'authentification transparente des clients légitimes.
PARIS LA DÉFENSE--(BUSINESS WIRE)--Thales annonce une nouvelle solution de biométrie vocale intégrée à la plateforme de services de confiance d'identité numérique de Thales prenant en charge l'inscription et l'authentification
Cette solution répond à la demande croissante des opérateurs de centres d'appels de téléphonie mobile pour lutter contre la fraude d'identité tout en offrant une expérience client transparente.
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Isorg lève 16 millions d'euros pour ses capteurs biométriques
Désormais officiellement basée à Limoges, la société Isorg annonce une nouvelle levée de fonds conséquente de 16 millions d'euros. De quoi financer le développement et l'essor à l'international d'une activité particulièrement gourmande en cash dans le domaine des capteurs biométriques pour le marché de la sécurité et de la téléphonie mobile.
Après avoir obtenu la certification par le FBI de son capteur d'empreintes digitales en mars dernier, la société Isorg continue son développement sur le marché des équipements biométriques. Un segment d'activité très consommateur de cash pour mettre au point puis industrialiser des capteurs polymères et des photo-détecteurs organiques.
L'entreprise innovante créée à Grenoble (Isère) en 2010 en tant que spin off du CEA (commissariat à l'énergie atomique) vient ainsi de boucler un troisième tour de table financier en levant 16 millions d'euros en série C auprès d'une série de nouveaux investisseurs : les industriels japonais Sumitomo Chemical Co. Ltd et Mitsubishi Corporation la société grecque Integrated Systems Development SA et cinq acteurs français réunis au sein de du fonds Financière Fonds Privés. Les partenaires déjà présents au capital d'Isorg ont également participé : Bpifrance, New Science Venture, CEA Investment et le Groupe Sofimac (Limousin Participations). Au total, l'entreprise a donc déjà levé 48 millions d'euros en trois fois : 8 millions d'euros en 2014, 24 millions d'euros en 2018 et 16 millions d'euros en 2021.