Articles d'actualités sur la biométrie
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Le paiement biométrique s’installe en France mais comporte des risques
Avant la pandémie, le paiement sans contact en France ne représentait que 3 % des règlements par carte. En 2020, la moitié des paiements par carte ont été effectués avec le sans contact, mentionne Harold Li, de ExpressVPN.
La pandémie a accéléré l’usage du paiement sans contact en France. Avant celle-ci, ce mode de paiement ne représentait que 3% des règlements par carte(1). Avec la hausse du plafond de paiement, passé de 30 à 50 euros, ce sont, au total en 2020, la moitié des paiements par carte qui ont été effectués avec le sans contact.
Au même moment, les banques comme BNP Paribas commencent à proposer des cartes de paiements biométriques à leurs consommateurs, pour accélérer l’adoption de cette nouvelle technologie.
Cela peut être considéré comme la première étape vers la mise en place d'autres moyens de paiement biométriques, telles que la reconnaissance faciale. C'est déjà une réalité en Chine depuis plusieurs années, où par exemple, les clients peuvent utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour payer leurs repas dans certains fast-foods.
Deepsense vante une solution d'authentification par reconnaissance faciale éthique et infalsifiable
La start-up Deepsense, spécialisée dans la biométrie faciale, vient d’acquérir une innovation née dans les laboratoires de l’université de Bourgogne. Elle permet de garantir le caractère vivant d’un usager à partir d'un flux vidéo pour éviter les fraudes à base de photos.
Pour éviter une fraude lors d’une connexion bancaire, l’authentification du client s’avère indispensable. La start-up française Deepsense a imaginé une solution en ce sens. Simple d’usage, universelle puisqu’elle s’utilise aussi bien sur ordinateur, tablette que smartphone, elle se veut aussi éthique.
Une entreprise française remporte un concours mondial de la reconnaissance faciale
La technologie de la société Idemia s’est montrée la plus fiable pour l’identification d’un visage parmi des millions.
Spécialisée dans la biométrie et notamment la reconnaissance faciale, l’entreprise française Idemia vient de remporter le concours international Face Recognition Vendor Test, organisé par les États-Unis. Elle a devancé 270 concurrents européens, chinois ou américains comme Microsoft.
En quoi votre technologie est-elle la plus efficace ?
Vincent Bouatou, directeur de l’innovation stratégique d’Idemia : Le concours consistait à montrer la photo d’un visage à notre algorithme pour qu’il la retrouve au milieu d’une base de plus d’un million d’autres. Notre technologie, qui s'appuie sur une expérience de plusieurs décennies, s’est révélé la meilleure, avec un taux d'erreur ridiculement faible. Nous sommes très fiers de ce résultat obtenu par nos équipes de recherche et développement.
Thales va fournir des bornes d'enregistrement biométriques pour contrôler les frontières
A partir de 2022, un nouveau système de contrôle aux frontières pour les citoyens non-européens entrera en vigueur. Un certain nombre de données seront collectées grâce à des bornes installées à des points de passages. Thales a été choisi par la France pour développer ces dispositifs.
Thales a été sélectionné par le ministère de l'Intérieur pour la mise en place à partir de 2022 d'un système d'identification biométrique pour enregistrer les citoyens non-européens de passage sur les territoires des Etats membres de l'Union européenne.
"L'expertise de Thales dans le domaine de l'identité et de la gestion des frontières nous apporte une fiabilité technologique, sans avoir à choisir entre sécurité et simplicité d'utilisation", a déclaré le ministère de l'Intérieur.
Les deepfakes peuvent tromper la reconnaissance faciale
Les deepfakes aussi connus sous le terme hypertrucage désigne une fausse vidéo générée par l’IA qui permet de créer de faux contenus pouvant parfois être compromettants ou utilisés à des fins malveillantes. Ces deepfakes se multiplient à un rythme effréné, augmentant de 330% d’octobre 2019 à juin 2020 selon la start-up Deeptrace, avec un pic de 50 000 deepfakes durant cette période.
La création de deepfakes ultra réaliste très accessible
Les outils open source permettent à toute personne ayant des images d’une victime de créer un deepfake convaincant. Une nouvelle étude suggère que les techniques de génération de deepfake ont atteint le point où elles peuvent tromper de manière fiable les systèmes de reconnaissance faciale commerciaux. Des chercheurs de l’Université Sungkyunkwan de Suwon en Corée du Sud, ont trompé des API de Microsoft et d’Amazon avec les méthodes de génération de deepfake couramment utilisées.
Capteurs biométriques mobiles
Le ministère de l'Intérieur en appelle aux industriels et start-ups pour pouvoir doter ses agents de nouvelles « solutions de capteurs biométriques » mobiles, « de préférence via un smartphone/tablette, voire à partir de l'appareil photo d'un smartphone/tablette ». Un appel d'offres devrait être lancé en mars 2022.
Dans leur rapport d'information sur les fichiers mis à la disposition des forces de sécurité, les députés Didier Paris et Pierre Morel-L'Huissier estimaient, en octobre 2018, que « les forces de sécurité ont un besoin fort de fiabilisation des identités et d'interconnexions ».
Ils constataient en effet que « l'ensemble des forces de sécurité auditionnées par les rapporteurs ont fait part d’un problème majeur de fiabilisation de l’identité des personnes inscrites dans les fichiers mis à la disposition des forces de sécurité » :
Reclaim your face veut une biométrie mieux encadrée
Soutenue par quarante organisations européennes, la campagne Reclaim your face exhorte la Commission à mieux encadrer l’usage des technologies de surveillance biométrique. Or, en Belgique, de tels dispositifs sont à l’étude.
Une initiative citoyenne européenne a été lancée la semaine dernière, avec le soutien de quarante organisations, dont, pour la Belgique, la Ligue des droits humains. Cette campagne « Reclaim your face » devra recueillir un million de signature pour espérer être étudiée et prise en compte par la Commission européenne. Son objectif ? Que l’UE s’attaque à la surveillance biométrique de masse. Les données biométriques sont celles qui caractérisent de manière unique nos corps et nos comportements.